Relations professionnelles

J’étais en équipe avec 2 personnes : Mathieu et Nicolas. Étant donné que j’étais le seul à avoir déjà travaillé à ce poste en 2020, j’ai été nommé chef d’équipe, ce rôle n’est pas beaucoup plus compliqué, mais il impose une plus grande vigilance. C’est avec moi que Pauline, notre technicienne, communiquait pour nous donner les instructions que nous avions au jour le jour. C’est également à moi qu’a été confié le fourgon de prêt.

Avec mes collègues

Les relations avec mes collègues ont été un peu compliquées au début car ils ont dû se débrouiller à 2 lors des 2 premières semaines de récoltes. En effet, je n’avais pas encore terminé les cours à l’ISEN et ils n’ont pas manqué de me le reprocher lors de mon premier jour, ils n’ont également pas apprécié que je sois nommé chef d’équipe alors que je n’étais pas là au début. J’ai cependant eu l’occasion plusieurs fois par la suite de leur prouver que mon expérience l’été passé était très utile. J’ai pu résoudre certaines pannes par moi-même en pleine nuit ce qui nous a évité d’avoir à attendre plus d’une heure que notre mécanicien arrive, j’ai aussi pu leur apprendre à régler les machines pour récolter de manière plus efficace. Le fait que mes 2 collègues soient plus âgés que moi, ils avaient aussi un peu de mal à accepter mes ordres au début, mais cela a vite changé et à la fin de la saison notre relation s’était vraiment améliorée.

Avec mes supérieurs

Mes relations avec mes supérieurs ont toujours été bonnes. C’est avec Ludovic notre mécanicien que j’ai le plus interagi, cela fait maintenant 4 ans qu’il travaille dans le service et ses conseils étaient toujours très bons. Son rôle nous a été indispensable, car grâce à son expérience, il a pu nous conseiller nombre de fois sur les réglages à faire ou encore les routes à emprunter. Nous le voyions quotidiennement et j’ai vraiment eu l’impression qu’il appréciait travailler avec nous car nous étions à l’écoute et très précautionneux avec le matériel.

Avec Pauline, notre technicienne, nous avons eu beaucoup moins d’interactions, nous la voyions en moyenne 2 fois par semaine et tout le reste se passait par téléphone ou SMS. C’est d’elle que venaient toutes les consignes à suivre en lien avec la récolte (quantités, délais). La majeure partie du temps nous parvenions à suivre ses consignes mais il est parfois arrivé que ce ne soit pas le cas. Plusieurs fois, elle a haussé la voix, car nous n’arrivions pas à tenir les délais. Or nous faisions tout pour y arriver mais c’était parfois impossible à cause d’imprévus ou tout simplement par manque de temps.

Avec les clients/agriculteurs

Au cours de la saison, nous avons aussi pu rencontrer un nombre important d’agriculteurs. J’ai pu les classer selon différents profils : ceux qui vont suivre les machines à la trace pour vérifier que celle-ci récolte bien et qui vont nous chercher des problèmes là où il n’y en a pas, et je comprends leur point de vue car ce sont plusieurs milliers d’euros par champs qui sont en jeu mais nous avons parfois été très mal reçu. Et il y a ceux qui vont être beaucoup plus sympathiques, cela ne veut pas dire qu’ils ne vérifient pas notre travail, mais c’est fait de manière beaucoup moins stricte et avec plus de confiance, il arrive même que certains nous proposent boissons ou en-cas. Nous avons également eu l’occasion de nous faire inviter chez l’un d’entre eux pour un repas, ce que nous sommes autorisés à accepter si cela est rapide et que nous terminons à temps de remplir les bennes.